L’éducation, un bien commun
« Si l’Éducation est l’affaire de tous, chacun y occupe une place spécifique, d’où la nécessité de construire des projets locaux avec l’ensemble des acteurs : enfants, collectivités, enseignants, parents, bénévoles et élus associatifs. Au-delà des intérêts particuliers, la co-éducation permet l’émergence d’un projet éducatif partagé pour que les enfants deviennent des citoyens conscients et critiques, acteurs des grandes transformations de la société.
La Refondation de l’École ne doit pas léser les territoires ruraux. Les Foyers Ruraux ont une place à prendre. »
La Fédération à vos côtés pour…
sensibiliser votre Foyer Rural à la mise en oeuvre de cette réforme, être partie prenante de la coéducation, une éducation partagée où tous les acteurs (associations culturelles et sportives, parents d’élèves, enseignants) s’investissent dans l’éducation et le cadre de vie de l’enfant ;
s’impliquer lors des réunions de mise en place du projet en apportant l’expérience associative du travail collectif et du faire ensemble ;
former du personnel. La Fédération assure chaque année une formation BAFA et BAFD pour les animateurs d’ACM et de périscolaire.
Quelques points de vigilance incontournables
Réfléchir avec l’équipe du Foyer Rural au rôle que celui-ci pourrait jouer dans les TAP.
Travailler collectivement avec les enseignants, les parents d’élèves sur l’organisation et la gestion des activités.
Établir un diagnostic des ressources humaines et matérielles au sein de votre village (disponibilité des salles possibles pour les activités, des espaces extérieurs : terrains de sport, environnement…).
S’inspirer du projet éducatif des Foyers Ruraux pour mettre en oeuvre les activités du TAP.
Tenir compte de la problématique du transport scolaire et de ses contraintes.
La Fédération se positionne
Dans la mise en place de cette réforme, on constate des oppositions et des inquiétudes, en particulier de la part des enseignants, des collectivités locales et des bénévoles associatifs. Chacun est en droit de trouver cette réforme adaptée et utile pendant
que d’autres la trouvent complexe et mal conçue.
Puisque cette réforme existe, la fédération souhaite être partie prenante
de sa mise en oeuvre.
Cependant nous insistons sur :
le risque d’un accroissement des inégalités sociales et territoriales en matière éducative, à cause de la différence de moyens humains et financiers selon les territoires, les volontés locales. Aussi les foyers ruraux réclament des moyens à la hauteur des ambitions annoncées ;
l’importance que les enfants soient accueillis et encadrés par des professionnels qualifiés (BPJEPS, éventuellement CQP pour commencer) dont les horaires et les salaires soient compatibles avec les responsabilités confiées. Limiter les horaires fractionnés, intégrer des heures de préparation, sont une première garantie de qualité d’intervention ;
le fait que la gratuité des TAP est le meilleur moyen de garantir l’égalité entre les enfants ;
« il faut tout un village pour éduquer un enfant », c’est donc l’affaire de tous.